60475eb81f511

Quels messages peuvent porter les pleurs d’un enfant ?

Avant qu’il ne puisse s’exprimer par des mots, pleurer est l’unique canal de communication d’un enfant. De ce fait, les pleurs sont sous-tendus par plusieurs raisons qu’il est important de comprendre pour satisfaire l’enfant. Cet exercice n’est pas souvent évident, car les cris d’enfants peuvent se ressembler. De plus, un enfant en larmes a tendance à rapidement désarmer les adultes qui ne savent pas parfois comment réagir. Entre la faim, les couches pleines ou encore l’ennui, quels messages peuvent porter les pleurs d’un enfant ? On vous propose quelques pistes de solutions.

Les pleurs liés à la faim

La faim est l’une des premières causes de pleurs chez l’enfant. C’est aussi l’un des motifs les plus rapidement identifiables pour les parents. Ceci est certainement dû au fait que les pleurs liés à la faim sont les plus fréquents dans une journée. En effet, chez les enfants, la sensation de faim devient rapidement angoissante et douloureuse. C’est pourquoi généralement ce type de pleurs commence doucement et monte en intensité si le besoin n’est pas vite satisfait.

Cependant, cette variante de pleurs peut aussi continuer pendant l’allaitement ou la prise du biberon. Pour cause, lorsque la maman n’a pas assez de lait, les tétées peuvent être plus ou moins pénibles pour le nourrisson. Il va donc pleurer pour exprimer sa frustration. Pour ce qui est laits artificiels, la température ou le goût peuvent justifier les pleurs de l’enfant pendant la prise.

Enfin, pendant le repas, certains enfants ferment la bouche ou détournent la tête quand ils sont rassasiés. Chez d’autre par contre, ce sont les pleurs qui permettent de savoir qu’ils sont pleins. Pour ce dernier cas, les gémissements sont légers. S’ils sont forts par contre, l’enfant a peut-être fini son biberon et n’est pas rassasié. Il peut en être de même s’il a juste besoin de sa sucette à la place de la nourriture.

Les pleurs provoqués par une douleur

L’organisme d’un enfant est très sensible et fragile. Au fur et à mesure qu’il grandit, ses organes se développent et améliorent leur fonctionnement. Tout au long donc, il peut arriver que l’enfant ressente des douleurs qu’il ne peut exprimer qu’en pleurant. Les plus fréquentes sont les coliques, mais il peut s’agir aussi d’une indigestion, d’une constipation ou des difficultés pour faire les selles.

Ici, les pleurs sont très forts, perçants et aigus. Ils peuvent s’accompagner selon la cause de gémissements ou de torsions à intervalles réguliers. Pour ces cris, il est primordial de vite intervenir pour soulager l’enfant.

Les pleurs relatifs à un inconfort

nouveau-né qui pleure

Les sources d’inconfort chez un enfant sont multiples. Il peut s’agir d’une couche pleine qui l’irrite, il a peut-être trop chaud ou trop froid. Lorsque l’enfant se sent aussi à l’étroit dans ses vêtements, il peut pleurer. Lorsqu’il est dans un environnement trop bruyant ou qu’il est sensible à une trop forte luminosité, l’enfant peut aussi pleurer. Cette liste n’est pas exhaustive, mais les pleurs dans ce cas se veulent très insistants et répétitifs.

Souvent, la cause de l’inconfort est déterminée et résolue par les parents. Parfois, malgré tous les efforts les cris ne s’arrêtent pas. C’est une erreur de croire que l’enfant pleure sans aucun motif. Dans ces cas, il est important de trouver le moyen de rassurer l’enfant afin qu’il sache qu’il n’est pas seul. Il ne faut surtout pas stresser ou s’énerver, car les enfants ressentent les émotions de leurs parents.

Les pleurs dus au sommeil

Les siestes et le coucher du soir sont des moments que redoutent bon nombre de parents. Si certains enfants s’endorment sans encombre, d’autres ont des difficultés à trouver le sommeil. Ils ont donc besoin de pleurer pour évacuer la fatigue afin de bien s’endormir.

Votre enfant jouait l’instant d’avant puis se met soudainement à pleurer ? Il se gratte les yeux ou se frotte le nez en pleurant ? Pas de doute, il a sommeil. Prenez-le et emmenez-le dans sa chambre au calme afin de le bercer. Les pleurs peuvent durer un moment avant qu’il ne trouve le sommeil et s’endorme. Faites donc preuve de patience et de douceur pour en venir à bout.

Les pleurs de colère ou d’ennui

Lorsqu’il est frustré, contrarié ou ennuyé, votre enfant vous le fera savoir par des sanglots assez forts et aigus. La colère peut être du fait d’un refus de votre part de laisser l’enfant mener une action dangereuse qu’il ne comprend pas. Des pleurs peuvent aussi être causés par un sentiment de solitude ou une envie de se mouvoir librement. Une chose est sûre, chaque enfant a ses raisons de ne pas être content. Chez les enfants, la colère et l’ennui peuvent se manifester de la même manière. Le but est d’attirer l’attention des parents et de bénéficier d’une interaction physique ou ludique.

Toutefois, il peut arriver que malgré tout le bébé ne décolère pas. Parfois, il est conseillé de le laisser aller au bout de sa crise. Certaines situations de contrariété participent à la bonne croissance des enfants.

Les pleurs causés par la peur

Plusieurs facteurs peuvent déclencher la peur chez un enfant. Il peut s’agir d’un réveil brutal à l’issue d’un mauvais rêve. Ce peut être aussi un bruit inhabituel qui l’effraie (appareil électroménager, aboiement d’un chien, etc.). La peur peut être causée par le fait de dormir seul dans sa chambre, etc. Ce type de peur est reconnaissable à son caractère brusque et très perçant.

La meilleure action est de rassurer l’enfant sur le coup afin de le calmer. Les câlins, bisous et mots doux sont de bonnes alternatives pour y arriver. En fonction de l’âge de l’enfant, il revient aux adultes de l’aider à différencier les différents bruits du quotidien. En se familiarisant avec ces derniers, il aura moins peur. Enfin, tant que cela est possible, il vaut mieux éviter aux enfants les situations qui leur font peur.

En définitive, derrière chaque gémissement d’un enfant se cache l’expression d’une plainte. Il revient aux parents de faire preuve d’observation afin de distinguer les probables raisons des pleurs de leur enfant. Si toutes les alternatives pour calmer l’enfant échouent, il ne faut pas hésiter à demander une aide extérieure.

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *